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La rentrée scolaire est déjà là avec son lot de surcharge administrative et les élections des représentants de parents d’élèves ne dérogent toujours pas à la règle. Cette année encore, le SNALC doute que le vote électronique prenne plus d’ampleur mais une chose est sûre, la simplification administrative attendue par les directeurs et directrices d’écoles n’est pas au rendez-vous.
L’arrêté du 2 juillet 2024 relatif aux conditions de vote par correspondance et par voie électronique pour les élections de représentants de parents d’élèves est paru pour le secondaire. Le SNALC craint que cet arrêté fasse foi également dans le premier degré afin de « soulager » les directrices et directeurs d’école dans l’organisation de ces élections.
Depuis la loi du 21 décembre 2021, le vote par voie électronique est possible dans les écoles après consultation du conseil d’école. Nul doute que l’école doit s’adapter aux nouveaux usages numériques et que ces derniers peuvent grandement faciliter l’organisation et augmenter la participation à ce scrutin, mais le SNALC déplore qu’aucune application gratuite n’ait été pensée ni mise à disposition par l’Éducation nationale.
Pire, « Il appartient à chaque établissement scolaire de recourir aux services d’un prestataire fournissant une solution technique de vote électronique par internet » selon l’annexe technique à l’arrêté fournie par le ministère, tout ceci en respectant la confidentialité du vote et des données personnelles.
Il ne faut pas oublier que la responsabilité du directeur ou de la directrice demeure engagée tout au long du processus, et ce même si « en l’absence de personnalité juridique des écoles, il appartiendra à la commune d’acquérir une solution technique de vote ».
Ce serait donc à la direction de l’école, avec parfois l’appui de la municipalité, de trouver et de surveiller le prestataire, mais aussi de mettre à disposition du matériel informatique dans un local dédié et de faire remonter les résultats dans l’application ECECA (Élections aux Conseils d’École et aux Conseils d’Administration).
Le SNALC souhaite de réelles mesures pour la simplification des tâches liées à la direction d’école et non un copier-coller de la gestion des établissements du second degré.
Rédigé par Julien LEFÈBVRE