Le SNALC, qui a été consulté, regrette que la question des aptitudes et du comportement des élèves soit absente de la réflexion. Beaucoup de pistes proposées sont de fausses solutions. Par exemple, il est vain de demander l’implication des branches professionnelles quand ces dernières ne souhaitent souvent pas être impliquées, voire quand elles n’existent tout simplement pas (tertiaire administratif).
Pour le SNALC, les propositions de remplacer la formation scolaire par l’apprentissage à partir de la première ou bien encore de développer la mixité des publics sont tout simplement une remise en cause de l’existence même des lycées professionnels. Quant à la spécialisation progressive avec une année de seconde plus large, elle serait intéressante… dans le cadre d’un bac pro 4 ans.
Le SNALC demande donc au Ministre, qui a défini la voie professionnelle comme une de ses priorités, d’entendre la voix de la raison et de respecter les élèves et les personnels, et rappelle que nos collègues exercent aujourd’hui dans des conditions extrêmement difficiles, qu’il faudrait voir à ne pas dégrader davantage encore.
Contact :
Anne-Marie LE GALLO PITEAU, Secrétaire nationale à l’enseignement professionnel et technologique,