Souvent, les professeurs des écoles souffrent en silence et ne savent pas qu’ils peuvent alerter la hiérarchie avec à la clef, des solutions concrètes.
Une commission dédiée à la prise en charge de la souffrance au travail
Le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a été remplacé par la FSSSCT (Formation Spécialisée en matière de Santé, de Sécurité et de Conditions de Travail), changement d’appellation ne remettant pas en cause sa capacité à examiner les situations de souffrance au travail des enseignants afin d’y apporter une solution. La FSSSCT va examiner les situations via divers documents réglementaires.
Le Registre Santé et Sécurité au Travail
Le RSST (Registre Santé et Sécurité au Travail) lorsqu’on y consigne des faits, permet aux professeurs des écoles de signaler une situation qu’ils considèrent comme susceptible de porter atteinte à l’intégrité physique et à la santé des personnes. Il n’est pas destiné aux seuls PE mais à l’ensemble des personnels (ATSEM, AESH etc.) et aux usagers de l’école. Pour que les faits remontent en FSSSCT, il faut utiliser une page de ce registre de façon dématérialisée. On prendra soin, le registre étant en libre consultation, de rendre anonymes certaines données, pour ne pas stigmatiser un élève violent par exemple.
La fiche SST/RPS
Ces fiches SST/RPS (Santé et Sécurité au Travail / Risques Psycho-Sociaux) servent à signaler une situation devenue intenable. Le versant SST vise à faire remonter un danger physique (étagères qui menacent de tomber, dalles de plafond qui se décrochent, mobilier peu adapté, portes sans dispositif anti-pince-doigts, etc.) ; le versant RPS, comme son nom l’indique, aura pour but de faire remonter une situation de stress, de tension, de fatigue (ambiance délétère, menaces ou harcèlement entres personnels, agressivité des parents d’élèves, etc.)