Mardi 3 octobre, dans le cadre d’une mobilisation initiée par l’intersyndicale nationale, une délégation de représentants des personnels AESH, dont Corinne RIER, élue CCP pour le SNALC, a été reçue en audience au rectorat de Grenoble.
Vous pouvez consulter le compte-rendu de cette audience en cliquant sur le bouton ci-dessous :
COMPTE-RENDU |
L’AVIS DU SNALC
Encore une rentrée scolaire qui, malheureusement, confirme la maltraitance des AESH et la dérive des PIAL :
- Des affectations données tardivement jusqu’à 4 jours avant la rentrée scolaire et modifiées durant les 15 premiers jours suivant cette rentrée.
- Des EDT irrespectueux des préconisations médicales et des contraintes familiales des AESH.
- Le suivi de 4 à 8 enfants en mutualisé par AESH.
- Jusqu’à 4 établissements scolaires par AESH.
- La dégradation des accompagnements mutualisés au PROFIT des individualisés (obligation juridique de l’Éducation Nationale).
- La prise en charge d’élèves en attente de places en structures spécialisées, au profil de plus en plus difficile.
- Des directeurs d’établissement qui imposent aux AESH des prises en charge d’élèves non notifiés, voire des missions d’APC (activités pédagogiques complémentaires).
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La dérive de la fonction des AESH référents, qui sont amenés à effectuer des missions relevant des coordonnateurs de PIAL faute de candidats et à agir parfois comme des supérieurs hiérarchiques.
- De nombreuses erreurs de gestion des contrats (mauvais indices, non prise en charge de l’ancienneté, prime non versée….).
- L’absence de réponse de la boite mail « contact-aesh » du rectorat sous un délai raisonnable.
- L’absence de règles claires sur les liens hiérarchiques des personnes qui encadrent, accompagnent les AESH.
- La mise à l’écart des AESH face aux équipes pédagogiques et éducatives.
Nos revendications pour les AESH
– La création d’un véritable statut de la Fonction Publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH.
– Une augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière.
– La garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures.
– L’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens.
– L’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.
NOUS ÉCRIRE |